Salle comble pour la réunion publique
Il aurait fallu pousser les murs de la salle du conseil municipal mardi soir, tant le public était venu nombreux pour assister à la présentation du PADD (projet d'aménagement et de développement durable) dans le cadre de la révision du PLU (plan local d'urbanisme). Cette large participation révèle que les sanvitournaires se sentent concernés par le devenir de leur commune à l'horizon 2030. Il faut dire aussi que le sujet est parfois sensible, par exemple pour des propriétaires fonciers qui risquent de voir déclasser leurs terrains jusqu'alors classés en zone constructible...
Une cinquantaine de personnes a participé à la présentation du projet
Une étape indispensable dans le processus
La révision du PLU datant de 2007 est dictée par la nécessaire mise en conformité avec la Loi Grenelle (2010) et la mise en compatibilité avec le SCoT (Shéma de Cohérence Territoriale) Jeune Loire, révisé en 2017. Cette réunion publique est une phase incontournable de la consultation des habitants. A ce stade, la concertation ne porte que sur l'intérêt général. Dans quelques mois sera lancée une enquête publique, où les particuliers pourront alors rencontrer le commissaire enquêteur afin de faire part de leurs intérêts privés.
Après un accueil et une brève présentation du sujet, le maire, Joseph Champavert, donnera la parole à Murielle Torres, urbaniste au bureau d'études Réalités. Son exposé, entrecoupé de questions-réponses avec le public, abordera de façon précise et pédagogique les enjeux et les grands axes du projet.
Les grands axes du projet
Le PADD présenté mardi soir constitue le cadre qui permettra d'établir avec cohérence le zonage (zones urbanisées (U), zones à urbaniser (AU), zones agricoles (A), zones naturelles (N)), le règlement et les orientations d'aménagement et de programmation.
Le PADD repose sur deux grands axes :
- "Préserver le caractère rural de Saint-Victor-Malescours" : où il est question de la place majeure et préservée de l'agriculture, du patrimoine, de l'environnement, de la préservation des hameaux et de l'évolution urbaine des hameaux définis comme les plus importants (le Trève, la Bourlèche, la Mure, Malzaure, la Bruyère, Cellières, Paradis-Sans Bonne, la Garne).
- "Assurer un développement urbain dans ce contexte paysager" : rester une commune de moins de 1000 habitants en limitant le nombre de création de logements (70 entre les constructions neuves et la transformation de bâti) et la surface urbanisable (6,5 ha), prioriser le Bourg, pérenniser les activités économiques et commerciales sur la commune, offrir des équipements suffisants, organiser et sécuriser les déplacements.
Ces deux axes de réflexion ont fait l'objet d'une présentation très détaillée, avec un support numérique projeté au public. Ce document est disponible sur le site internet de la commune, rubrique "en bref" et il est joint au registre de concertation déposé et consultable en mairie.