Les charges de personnels pèsent lourd sur le budget de l'OGEC

Mi janvier s'est tenue l'assemblée générale de l'école Saint-Joseph. Portant sur l'exercice de l'année soclaire 2018/2019, elle regroupait les deux associations OGEC (Organisme de Gestion de l'Enseignement Catholique) et APEL (Association des Parents de l'Enseignement Libre). Dirigée par Sandrine Ferreira, l'école accueille cette année 72 élèves répartis sur trois classes.

Dans son bilan moral, la présidente de l'OGEC, Emmanuelle Teyssier, a rappelé les travaux effectués (remplacement d'huisseries), financés à 80 % par le propriétaire des batiments (Vallon des Pins). L'année a été marquée par l'élaboration d'un contrat d'association avec la mairie et des négociations qui se poursuivent encore sur le volet financier. D'autres travaux nécessaires (changements de portes) sont programmés. Des sondages de sols dans différentes parties du batiment devront également permettre de déterminer les possibilités de restructuration des différents étages.

De G à D : Maude Peyron, trésorière, et Emmanuelle Teyssier, présidente de l'OGEC, Sandrine Ferreira, directrice, Rafaëla Giraud, présidente APEL et Nathalie Velay, trésorière adjointe.

Une conjoncture préjudiciable en matière de personnel

Dans une présentation très claire des comptes, Maude PEYRON, trésorière, est revenue sur les aléas financiers qui ont lourdement pesé sur l'association cette dernière année scolaire et qui concernent les charges de personnel non enseignant. Si l'un des agents est mis à disposition, pour un mi-temps, par la mairie, deux étaient financés par des contrats aidés qui ont été supprimés (20 heures chacun). L'OGEC s'est donc vu dans l'obligation d'embaucher une partie de son personnel de service (24 h par semaine) et a fait appel à l'ADMR (Aide à Domicile en Milieu Rural) pour trois heures de nettoyage le mercredi. Mais l'école a tout de même perdu treize heures de service hebdomadaire. 

De plus, en cours d'année, le remplacement du congé maternité de la salariée a doublé les frais de salaires sur la période et une erreur administrative, indépendante de l'OGEC, a empêché le financement du poste de l'AESH (Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap) présente 20 heures par semaine. Ce dernier point litigieux devrait être solutionné positivement pour l'OGEC dans les semaines à venir.

Malgré une gestion rigoureuse, le déficit s'élève à 11.000 € sur l'exercice, empêchant toute possibilité d'investissement dans l'immédiat. Mais l'équipe reste optimiste et l'équibre budgétaire devrait être rétabli pour l'exercice en cours. 

Après la validations des rapports moral et financier, Sandrine Ferreira et Emmanuelle Teyssier ont présenté les nouvelles obligations règlementaires concernant la restauration scolaire. Dans un souci de lutte contre le gaspillage et l'obésité, les quantités sont désormais basées sur des grammages d'aliments, donc limitées. Par ailleurs, chaque semaine est servi un repas végétarien (jour non fixe). Un bref débat entre les parents, l'équipe et le personnel de service, soulève des interrogations sur le bien-fondé et l'opportunité de telles mesures pour des enfants vivant en milieu rural... Par ailleurs, quid des tarifs qui, plutôt que de diminuer, risquent d'augmenter ?

Une vingtaine de familles étaient présentes pour participer à l'assemblée générale de leur école.

La "force du collectif" prévaut pour l'APEL

Rafaëla Giraud, président, présente l'activité de l'APEL. Les opérations bénéficiaires des années précédentes ont été reconduites (loto, calendrier, pizza, marché de Noël,...) et octobre 2018 a vu l'organisation de la première Poti'Rando. La bonne ambiance dans l'équipe est un facteur important de leurs réussites.

Nathalie Velay, trésorière adjointe, a présenté la répartition des dépenses entre les sorties scolaires (spectacles, cinéma), les équipements des classes (jeux, matériels de sport, fournitures diverses), les goûters aux élèves en fin de trimestre... Les transports (pour se rendre à la piscine ou  au gymnase de St Romain, par exemple) représentent 36 % du budget de l'association mais sont compensés par une subvention spécifique de la mairie de 1500 €. 

La trésorière, au nom de l'équipe, souligne l'importance de l'investissement collectif. L'aide des conjoints, la forte participation des familles et de la population du village à l'occasion de chaque grande manifestation est essentielle et permet ainsi de faire vivre l'école.

Rebondissant sur les paroles de l'APEL, Yves Bompuis, premier adjoint, a rappelé une nouvelle fois l'importance d'une école dans la vie d'un village tel que le notre et l'engagement de la municipalité à son égard. Babeth Royon, adjointe en charge du dossier, est revenue sur le contrat d'association dont l'annexe financière n'est toujours pas bouclée. "Cela n'a que trop duré" a-t-elle reconnu, sachant que "pour l'OGEC, c'est une situation compliquée". Le vote définitif devrait être inscrit à l'ordre du jour du prochain conseil municipal.

En fin d'assemblée, Emmanuelle Teyssier a invité les personnes présentes à rejoindre l'OGEC en participant à sa prochaine réunion. Maude Peyron, étant démissionnaire, un nouveau bureau devra y être constitué.